Mercredi 8 février 2012 à 1:19
J’ai cette douce envie d’aller bien, et d’exploser mon indifférence et optimisme à la face du monde. Pourtant, depuis presque un an, je vais mal, je ne sais pas ce que j’ai exactement, je ne sais pas si c’est un manque de confiance constant, mais on ne va pas me dire en dépression. Non, je vais bien, je vis sous un toit, je mange à ma faim, j’ai des proches qui m’entourent. Je me trouve égoïste de m'enfermer dans ce mal être, mais ce sont des pensées qui ont du mal à partir. Je ne veux pas jouer les martyrs, non. Je suis simplement une jeune fille qui se pose beaucoup de questions, qui regarde beaucoup autour d’elle, pas que le monde ou la société mais aussi les gens qui l’entourent et qui avancent dans la vie en même temps qu’elle. Je suis comme tout jeune à la recherche de sa personne, je pense beaucoup, peut être trop, mais je trouve cela plutôt nécessaire dans le monde tel qu’il est. J’aime comparer, anticiper, réfléchir, comprendre, espérer. Beaucoup de verbes casse gueule qui s’entassent dans mon esprit, un peu comme une bulle, qui en vient à exploser. Parce que ma tête dit stop. Quelqu’un de si jeune ne peut pas penser comme quelqu’un qui possède trois fois mon âge.
J’ai envie de sourire, même si je me pose encore un tas de questions, même si je ne me trouve pas normale, parce que ma vie n’a pas le même schéma que d’autres. J’ai envie d’être positive même si il y a toujours des obstacles sur nos chemins, dans la vie de tout les jours comme dans les pensées sur l’avenir. Quand je vois ce que m’attends la vie d’après, je ne trouve pas ça joyeux,non, au contraire. J’en viens à me poser tout les matins depuis bientôt 7 mois : « Quelle est la seule bonne chose qui vaut la peine que je me lève ? ». Mais j’en ai marre, marre de me contempler dans ce reflet négatif. Je suis une fille réaliste certes, mais je suis jeune j’ai des espoirs, des envies. J’ai envie de profiter de chaque respirations,de chaque bouffée d'air, de me dire que ça vaut le coup, qu'il y a des plaisirs dans les moments où on s'y attends le moins. J'en conclus que c’est ça la vie, qu’on ne peut en rien la changer si ce n’est l’adoucir en la vivant au mieux. Parce que mourir c’est facile, c’est vivre qui l’est moins. Alors rendons cette étape la plus facile possible. Acceptons ce que nous sommes, ce que nous allons devenir, mais bordel, acceptons nous.
