Les gens vous voient vous lever et vous laisse passer, comme si le poids des pleurs et la pitié que je procure me laissait le droit d’accéder aux portes. Le téléphone toujours en main, je pleurais, stupidement je pleurais comme dans ces films américains. Et pourtant ça arrive.
J’ai aussi pleuré tout ses soirs dans ton lit à tes côtés, et toi tu ne m’entendais pas, ou tu ne voulais pas.
J’avais beau avoir froid, tu t’en fichais, tes regards médisants me diminuait et je n’avais qu’une envie, claquer cette porte et respirer l’air pollué de dehors. Mais cette irrésistible envie de te serrer dans mes bras était aussi forte, et pourtant, statique, je ne faisais rien. J’avais l’estomac lourd, je l’ai encore, où alors c’est mon cœur, je n’en sais rien, c’est un peu le bordel à l’intérieur. Je n’arrivais même pas à sortir des mots de ma bouche dès le lever. Que m’arrive t’il ? Qu’est ce que tu m’as fait ? Tu me détruis, tu m’amenuises, et pourtant je ne veux pas. Non.
Et quand tu me tends ta main le lendemain, quand tu continues ses gestes d’attention, moi je craque. Tu recules, tu avances, un peu comme une danse. J’ai dû mal à te suivre. J’essaie tant bien que mal mais je crois que nous ne sommes pas sur les mêmes accords.
Je pense que je vais souffrir. J'ai tellement du mal à dire stop. Ca nous use. Et ça ne vas pas tarder à se fissurer pour de bon.
Pourquoi on prend cette direction?